• LECTURES ESTIVALES

    Dessin d'après un tag rue Joseph Cholet à Nantes, dans la friche, au pied de la butte Sainte Anne.

    Très silencieuse sur le blog ces derniers temps, mais pas inoccupée pour autant. Partie quelques temps, j'ai emporté avec moi plusieurs livres dont certains furent pris au hasard sur les rayons de la médiathèque. Je n'avais pas lu autant de romans depuis longtemps. Parmi eux, deux agréables surprises, de deux auteurs qui m'étaient inconnus : « Femmes blafardes » de Pierre Siniac et « La terre des mensonges » d'Anne B. Ragde.

    Le premier livre est une enquête policière sur des femmes assassinées la nuit, dans une petite ville de province. Des gens ordinaires, plongés soudain dans des événements extraordinaires. La vie de toute une population est d'un coup déséquilibrée. Car l'originalité du livre de Signac, c'est de montrer comment cette vie méthodiquement organisée, que ce soit celle du notable ou celle du simple mendiant, se retrouve bouleversée dès le moindre changement.

    Pierre Signac, décédé en 2002, avait reçu en 1981 le « Grand prix de la littérature policière ». Parmi ses œuvres, on compte également de nombreuses nouvelles et quelques bandes dessinées.

     

    L'autre découverte est une saga familiale qui se déroule en Norvège. Anne B Radge relate les retrouvailles de trois frères que tout oppose et que la mort de leur mère réunit. Un lourd secret sourde au fil des pages. Secret révélé, à la fin du roman, lorsque la question du partage de l'héritage se pose.

    J'ai retenu pour résumer, cette phrase de Charles Berling dont j'ai également lu le récit écrit à la suite de la mort de sa mère. Là encore, un secret de famille dévoilé sur le tard :  « La descente du cercueil laisse un secret de famille commencer sa lente remontée vers la lumière ».

    Malgré la mort omniprésente, les romans ne sont pas du tout teinté de pessimisme. Je pense me plonger à la rentrée prochaine dans la suite de la saga des frères Neshov. A travers ses personnages, Anne B Radge nous parle aussi des rapports difficiles entre fratries, de la solitude, de l'homosexualité et des grands problèmes économiques et sociaux. Mais avant je dois finir « L'art français de faire la guerre » d'Alexis Jenni, prix Goncourt 2011, un roman de plus de 600 pages et dont je ne suis qu'à la trentième.

     

     

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