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Par rosanantes le 9 Novembre 2011 à 09:45
Laurent 1er de Medicis dit le Magnifique, peinture sur bois d'il Bronzino
Le mot "mécénat" vient du citoyen Caius Cilnius Maecenas, protecteur des arts et des lettres sous l'empire romain. C'est à la Renaissance que les mécènes firent découvrir et propager par leur prodigalité et leurs commandes l'art de par le monde. L'un des plus connus est sans doute Laurent de Medicis, dit encore "Le Magnifique". Modèle du prince de la Renaissance, il s'entoura d'une cour fastueuse, brillante et raffinée, dans laquelle se cotoyaient des savants, des hommes de lettres et des artistes.
Le XXème siècle connu lui aussi de grands mécènes, tels les Noailles, les Rotschild, Pierre cardin et bien d'autres encore...
Aujourd'hui se développe surtout un mécénat d'entreprise, avec de nombreuses fondations. Celles-ci peuvent s'interesser à différents domaines comme la photographie, les lettres, la peinture, l'architecture, le cinema...
Un dossier très bien détaillée pour les entreprises qui souhaiteraient investir dans le monde de l'art sur le site http://www.cpga.info/ avec le dossier http://www.cpga.info/_files/doc/formation_mecenat.ppt
Et d'autres informations sur:
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Par rosanantes le 3 Février 2011 à 08:50
Lorsque j'étais enfant, adolescente, on parlait d'une artiste, Niki de Saint Phalle. Plus tard, lorsque je me promenais dans Paris, mes pas me ramenaient souvent autour des Halles et du Centre Beaubourg. Je passais devant la fontaine Stravinski avec ses automates animés et ses jets d'eau. J'ignorais alors qu'elle en était l'auteur avec Jean Tinguely. Les questions ne se posaient pas, j'aimais la place et ses sculptures.
Ce n'est que plus tard que je me suis penchée sur cette artiste.
J'aime ses couleurs, ses dessins naïfs et extravagants, ses énormes "Nanas",
"Niki était différente... Il émanait d'elle une passion pour l'ornement et pour l'excès. Des soies et des motifs multicolores paraient son corps parfait. Il y avait toujours des choses étranges qui flottaient autour d'elle..."
Souvenirs de Marella caracciolo Chia.
"Le Jardin des Tarots" de Garavicchio est situé sur une colline, une ancienne carrière de Toscane en Italie. . Il met en scène sous forme de sculptures monumentales les 22 arcanes majeurs du tarot, notamment celles crées en 1910 par l'Anglais Rider Waite et le tarot de Marseille qui date du XVIIIème siècle.Construction de l'impératriceEn 1955 Niki de Saint Phalle a 25 ans. Elle se remet difficilement d'une grave dépression (qu'elle expliquera des années plus tard dans un livre où elle révélera les abus sexuels dont elle fut victime à 11 ans). Lors d'un voyage en Espagne, elle tombe en admiration devant le "Parc Guell" d'Antonio Gaudi à Barcelone. Sa vie change alors radicalement. A partir de ce moment là, elle décide de réaliser à son tour un "Jardin de Joie", un espace magique où les gens se promèneront "libres et heureux".La main du magicienIl lui faut encore attendre vingt-quatre ans pour pouvoir réaliser son rêve. En 1979, elle trouve l'endroit idéal pour y installer ses sculptures géantes: en Toscane, à Garavicchio. Le vaste chantier qui se termina en1993 peut enfin commencer. il va engager de nombreux artistes et ouvriers autour de Niki.
Le parc est ouvert au public en 1998.
Le choix-Les amoureux
Le château
L'intérieur de l'empereur
La mort
Détail
Détail de l'arbre de vie
Le fou
Niki de Saint Phalle, née Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle, à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de Seine, le 29 octobre 1930 et décédée à San Diego le 21 mai 2002 (71 ans) était une artiste française, plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films. Niki de Saint Phalle fut d'abord comédienne et ne suivit pas d'enseignement artistique, mais commença à peindre en 1952. En 1961, elle est membre du groupe des Nouveaux Réalistes, tout comme Gérard Deschamps, Cesar, Mimmo Rotella, Christo et Yves Klein. Elle a été l'épouse de l'artiste Jean Tinguely.
Source Wikipedia
Livre: "Niki de Saint-Phalle et le jardin des tarots" Jill Johnston, Marella Caracciolo Chia, Giulio Pietromarchi-ed Hazan.
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Par rosanantes le 2 Février 2011 à 11:52
Sur une assiette bien ronde en porcelaine réelle
une pomme pose
Face à face avec elle
un peintre de la réalité
essaie vainement de peindre
la pomme telle qu'elle est
mais
elle ne se laisse pas faire
la pomme
elle a son mot à dire
et plusieurs tours dans son sac de pomme
la pomme
et la voilà qui tourne
dans une assiette réelle
sournoisement sur elle-même
doucement sans bouger
et comme un duc de Guise qui se déguise en bec de gaz
parce qu'on veut malgré lui lui tirer le portrait
la pomme se déguise en beau bruit déguisé
et c'est alors
que le peintre de la réalité
commence à réaliser
que toutes les apparences de la pomme sont contre lui
et
comme le malheureux indigent
comme le pauvre nécessiteux qui se trouve soudain à la merci de n'importe quelle association bienfaisante et charitable et redoutable de bienfaisance de charité et de redoutabilité
le malheureux peintre de la réalité
se trouve soudain alors être la triste proie
d'une innombrable foule d'associations d'idées
Et la pomme en tournant évoque le pommier
le Paradis terrestre et Ève et puis Adam
l'arrosoir l'espalier Parmentier l'escalier
le Canada les Hespérides la Normandie la Reinette et l'Api
le serpent du Jeu de Paume le serment du Jus de Pomme
et le péché originel
et les origines de l'art
et la Suisse avec Guillaume Tell
et même Isaac Newton
plusieurs fois primé à l'Exposition de la Gravitation Universelle
et le peintre étourdi perd de vue son modèle
et s'endort
C'est alors que Picasso
qui passait par là comme il passe partout
chaque jour comme chez lui
voit la pomme et l'assiette et le peintre endormi
Quelle idée de peindre une pomme
dit Picasso
et Picasso mange la pomme
et la pomme lui dit Merci
et Picasso casse l'assiette
et s'en va en souriant
et le peintre arraché à ses songes
comme une dent
se retrouve tout seul devant sa toile inachevée
avec au beau milieu de sa vaisselle brisée
les terrifiants pépins de la réalité.JACQUES PREVERT
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