• "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits nos rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil" (William Shakespeare). Ce que je suis aujourd'hui, je le dois probablement à la petite fille que j'étais et qui se racontait des histoires avant de s'endormir.. C'est pourquoi, j'ai besoin pour avancer de la retrouver de temps à autres. Nous construisons notre avenir avec notre passé.

    J'ai terminé cette toile pour le 19ème salon international art et peinture de Bourges, qui aura lieu du samedi 31 mars au samedi 7 avril 2012, au centre des Congrès, Les Rives d'Auron, bd Lamark à Bourges.

     

    LUCILLE ou ITINERAIRE D'ENFANCE

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  • AVEC LES MESSAGERS DE L'ART A BRUX

     

    Au coeur du village, près de l'église romane, le musée de Brux propose 8 salles d'expositions, ouvertes au public les vendredi, samedi et dimanche de 14h à 18h et sur rendez-vous.
    Du 25 février au 29 avril, l'exposition accueille les œuvres des peintres Muriel Cayet, Philippe Abril,Laurence Moreux, Rosiane Priam, Hélène Rousselot, Christel veron -Cherbonnier et Jean-Marc Zabouri. A l'honneur également, un sculpteur, Roland Masson et une créatrice de bijoux, Clémence Hugault.

    Musée de Brux, 86510 BRUX

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  • Les derniers coups de pinceau!

     

    SUITE ET FIN DE LA FIANCEE DU PIRATE

     

    SUITE ET FIN DE LA FIANCEE DU PIRATE

     

    SUITE ET FIN DE LA FIANCEE DU PIRATE

     

    SUITE ET FIN DE LA FIANCEE DU PIRATE

     

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  • LA FIANCEE DU PIRATE

    Photo de Dani de Nantes

    La Loire gelée, vue d'un anneau de Buren. Ces anneaux font référence à une exposition, datant de 1992-1994, consacrée au passé négrier de la ville. On les appelle aussi "Les anneaux de la mémoire".

     

     

     

    Février 2012, il fait très froid sur la France et au-delà. Je sens un grand besoin de couleurs et de chaleur. Il y a parmi mes tableaux, une toile que j’expose rarement. Peut-être parce qu’elle n’est pas tout à fait terminée. « La Fiancée du pirate » attend sagement dans son coin.

    Elle a surgi il y a trois ans, d’un mélange de rose et de rouge, ponctué de bleu. Depuis, elle n’a guère changé. J’avais dû aller la chercher très loin au fond de ma mémoire, du temps où avec mes frères et sœurs, nous voguions par delà l’océan quand nous ne chevauchions, pas les grandes plaines du far west.

    Nous habitions alors Nantes, port de la mer, ancré sur les terres. Les effluves de son fleuve nous portaient au large. Déjà, marcher dans les rues de la ville était un voyage. Nous prenions un car, allée Duguay Trouin, illustre corsaire malouin ; un peu plus loin, nous déambulions sur le quai Cassard, autre fameux capitaine de navire. Un autre quai, une autre rue, d’autres marins, la rue Surcouf, le quai Duquesne, le quai Jean Bart… Curieusement la plupart n’avaient plus de quai que le nom. La Loire depuis longtemps s’était retirée du cœur de la ville. Nantes, vidée de ses eaux, ses artères asséchées, comblées, s’était transformée en grands boulevards animés. Comme si, honteuse de son passé négrier, la ville avait voulu l’enfouir sous des tonnes de bitume. Mais chaque coin de ses rues, racontait son histoire.

    Je me souviens d’avoir aimé la légende du quai du roi Baco. Celle d’un simple matelot qui fit fortune en épousant la reine d’un pays lointain. En peignant, les souvenirs se ravivent. Celui d’un très beau livre de Jean François Deniau, « La Désirade », l’histoire d’un flibustier, ou encore celui du film « Les boucaniers »,  racontant la vie romancée du corsaire Jean-François Lafitte. Ils durent éveiller mes pinceaux. Et puis, j’habitais le pays de Jules Verne ! Comment ne pas être influencé par ses récits fabuleux ! A l’image des héros de son roman « Deux ans de vacances », nous imaginions avec mes frères et sœurs, embarquer sur un vaisseau qui nous menait dans des contrées fabuleuses. Il y avait les bons, mais aussi les méchants pirates, et le seul nom de « Long John Silver » nous faisait frémir de peur mes sœurs et moi, tandis que mes frères bombaient leur torse, prêts à vaincre le diable en personne. Il nous semblait entendre le cliquetis de la jambe de bois du héros de Stévenson. « Tic, tac ! » Elle cognait contre l’allée de notre maison, transformée pour quelques heures en un beau trois mâts voguant sur l’eau.

    Je suis comme le disait si joliment Bernard Giraudeau dans ses écrits « un marin de terre ». Je voyage avec les yeux et les mots des autres. La fiancée du pirate, c’est un peu tous ces récits qui petite, ont nourri mon imagination. Derrière chaque porte, chaque fenêtre, au bout de chaque escalier, une nouvelle histoire débute.

     

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  • Passionnée également de généalogie et d'histoire, j'ai découvert en surfant sur le web, ce documentaire très bien fait d'Anthony Pierre Lucien. il a également mis en vidéos deux nouvelles de Maupassant. Un très bon travail de recherches.

     

     

     

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